| | Faye Stevens [ Validée ] | |
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Faye Stevens { Citoyen }
Messages : 3 Date d'inscription : 02/06/2009
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| Sujet: Faye Stevens [ Validée ] Mar 9 Juin - 17:55 | |
| IDENTITE
o Nom : Stevens o Prénom : Faye o Âge : 24 ans o Race : Humaine (Espèce en grave voie d'extinction >>') o Classe : Chasseuse o Emploi : En recherche o Pouvoirs : Aucun (Et si, c'est vrai...) o Adresse : Variable. Elle viens d'arriver à Paris.
HISTOIRE
(Dans un autre message. J'ai tout fait pour que ça dépasse pas, j'ai dégagé plein de trucs, mais ça marche pas, le message est trop grand, je suis vraiment désolée. Et je voyais pas ce que je pouvais enlever à l'histoire pour l'alléger...) RPs
(Pas l'courage :S)
~ Situation d'attaque de Sorcière(J'ai essayé deux trois trucs dans ce RP, alors c'est pas dit que ce soit très clair...) - Spoiler:
And one day...
Diamant de pluie qui se pavane sur une fleur de cerisier... Là-haut, où tout n'est que noir et bleu, on en a décidé ainsi. Notte, buona notte... Roulements de tambour, claquant dans le noir. Déluge s'abat sur les toits de ces maisons, résonances magiques sur ces toits de tuiles... Tambour assourdissant, englobe le cri d'une créature, dont nul n’ignore les pouvoirs. Non. D'une créature qui, a ses yeux ne méritait pas l’existence. Juste le mépris. Sanglots, du temps, de la terre... d'une jeune femme. Non. D'une chose. Étourdissement d'un laisser-aller, et s'endort. Là-haut, on l'avait aidée. Son cœur s'était arrêté de battre. Souffrance dissipée.
Lame fendant la nuit, invisible, mortelle. Rayon de Lune qui se disperse et converge vers l'ennemi, calme et déterminée. Elle prend son propre chemin, chemin chaotique et harmonieux, chemin fait de haine et d’amour. Gestes répétés, mémorisés, litanie incessante, ombre et lumière, silhouette dansant dans le noir d'une nuit d'encre...Quando ti piace la notte... Le temps passe, mais se semble pas s'arrêter. Arrêt trop bref et intrépide pour être décelé. Grâce envolée, dans le cœur de la nuit... Hululement d'un hiboux, dans le lointain des collines. Calme et sérénité. Concentration. Fendent la nuit...
Rapidité, précision, force. Ruse, étourderie, sérénité. Calme, grâce, souplesse. Rebond, clarté, ombre, et retour. Lambeaux de vie qui s'égrainent, parsèment le sol, tapissent la terre battue. Lame mise à nue par des rayons de lune... Sunrise in the Moonlight... Envoûtement, douce mélopée enlacée par les mouvements fluides, puissance magique. Corps si fragile, si faible, si blafard... Cache toute sa force et sa détermination... Indécelables qualités pour qui ne connaît pas ces virées nocturnes. Humilité et Fierté. Tâche blanche, comme le plumage d'un albatros, dans le courant de l'obscurité. Force et faiblesse. Fluidité et saccades. Lorsque le temps n'est plus de ce monde, et qu'il ne fait que passer, filant sur les âmes. S'égraine la vie. Ou meurs à jamais. Tâche rouge, sur le drap fait de pureté, soupir de lumière. Qui transpire la haine et la colère. Créature qui ne comprends pas. Qui n'en a pas le temps. On ne veut pas. Mais nul ne sait qui c'est. La mort n'a pas de visage.
Elle arrive.
On l'accepte.
Le gris dans ces pupilles attirent le regard. Et pourtant, on ne la voit pas, on ne la perçoit pas. Trop invisible, elle se définit avec le monde. Elle est le monde. Personne, et pourtant tous à la fois. Elle n'est là que par le destin. Fabuleux Destin. Malheureux Destin... Et lorsque les perles se cachent derrière des paupières argentées, la nuit laisse sa place au jour... Freedom like a Dream...
~ Avec la personne que vous aimez (Hey, à croire que je suis vidée --" Un peu du mal à faire des trucs intéressant, sorry ._.)
- Spoiler:
Il y a comme un liseré indécis, flouté dans l’entre-jour, aux orangés sémillants encore fragiles, parfois un éclat rougeâtre, transitoire. L’astre peinait, suant de gouttelettes d’argent, blessé d’avoir perdu ses droits sur la pleine nature, tentant sans ruse, et uniquement par la puissance de regagner, sinon son trône, au moins son empire. Empire fallacieux, corrompu, faussé. Se permettrait-on pourtant de s’élever contre cette infamie et d’usurper l’incommensurable du ciel à son souverain de milliards d’années. Une course de Rê suivait nettement le cours d’une existence, brève, dessinant l’apogée et le déclin, la fin dans l’oubli et le seul recueillement de certains amoureux rêveurs. Maudit aux doux matins, parce que vecteur de lumière prenant trop tôt des droits sur le tout-puissant dieux-sommeil. Quelle ardeur à défendre pour si peu de choses. Enfin, les ramures consumées, brillantes sous certains rais lumineux tendaient à faire armure contre l’hégémonie de l’étoile, sans pourtant parvenir à l’humidité fraiche et l’ombre trop épaisse qu’elle abordait de nuit. Sous les pas trop lents les brindilles craquaient en saccade, parfois plaintives, se tordant, assouplies par l’eau. Ses yeux fixaient le sol, sans tendresse, évinçaient les dessins gênants des sillons, parfois ruisseau. Ses pieds caressaient la terre boueuse, la vase de corps en semi-décomposition, mollusques, glaireuse, parfois traitresse dissimulant une arrête, cisaillant la plante cornée, ajoutant quelques gouttes de sang à l’infâme bourbier. Enfin le disque solaire se dessina partiellement sur le fond azuré. Sa tunique oscillait entre beige et brun, humide flirtant avec sa peau, oublieuse des salissures et des terres séchées irritant la peau diaphane. Col échancré ouvert en partie sur sa poitrine qui ne rivalisait nullement avec celles des sorcières, les déchirures grignant l’épiderme fragile. Son visage clair, élagué de traces, rendu partiellement net et propre. Les cheveux filandreux accolés à sa nuque dans la chaleur montante, s’installant lentement dans les sous-bois. La gamine s’arrêta brièvement. Ses doigts, trop longs, viciés coururent délicats sur l’écorce vive d’un frêne à demi-désolé, penché comme désireux de susciter la pitié, que l’on imaginerait pâle, un peu tordu, le visage comprimé, de petits yeux éteints. Elle eut un pauvre sourire, brisa une de branches encore vive, et reprit sa course inégale et saccadée. Se pouvait-il que l’ignoble soit entériné par tout contour, toute beauté ridée, tout déclin acide. Son œil gauche, blessé par inadvertance des jours plus tôt, émit un sifflet de douleur, qu’elle refoula en lui accordant un coup de son petit poing fermé. La pique douloureuse reflua, soumise à l’imprécation comme s’il eut existé une clause signée entre les deux partis. Ses pas s’enclenchaient docilement tour à tour, évitant les branches basses, soucieux de la préservation – autant qu’il était encore possible – de leur supérieure. « En tout climat, sous tout soleil, la Mort t'admire En tes contorsions, risible Humanité, Et souvent, comme toi, se parfumant de myrrhe, Mêle son ironie à ton insanité. »
Là se tenaient un corps dégingandé à la chevelure disputant l’ardeur au soleil. Rougeâtre endiablé, écaillée, trop brillante. Et puis, non loin, une autre silhouette, un visage aux teintes étranges encadré d’une rivière grisâtre. Et puis des yeux écrasés, aplanis sans explication clarifiée. Et enfin, Lui. Nonchalant, observant la cime des arbres. Il n’en était rien. Elle le savait. Il était attentif au moindre mouvement. Nul doute qu’au moins l’un des trois avait perçut sa présence à quelques mètres. Elle se garda pourtant d’avancer, s’adossa à un boulot un peu frêle, qui ne plia pourtant pas sous son poids dérisoire, et se laissa glisser pour s’asseoir à son pied. Elle posa ses yeux sur le sol. Il y avait déjà une hiérarchie perfide, l’un assis sur un rocher, les autres au sol. Elle eut à nouveau un pauvre sourire pour elle-même, fugitif, qui fuit comme il était arrivé, inexplicable. « Faye. »
C’est tout. Elle ne lève pas les yeux sur lui. En un rien de temps, il était descendu, afin d’aller d’un pas assuré vers elle. Mais son ton mêlait condescendance et autorité. « Je suis désolé. »
Elle eu un sourire, prenant le papier qu’il lui tendait, et leva son regard sur lui. Il ne l’était pas. Elle revenait d’une semaine de mission dans les bois, et il lui en collait une autre sur le dos. Là s’arrêtaient leurs relations. Ou pas.
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| | | Faye Stevens { Citoyen }
Messages : 3 Date d'inscription : 02/06/2009
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| Sujet: Re: Faye Stevens [ Validée ] Mar 9 Juin - 17:56 | |
| BIOGRAPHIE - TÉMOIGNAGES « C’est une petite fille à la douceur candide, au sourire éphémère, devenue une pâle bête de somme, accablée de chocs d’un bâton, dans son dos, dans ses jambes, dans sa nuque. Elle est devenue une femme aigre, irritante, corrodante. Le visage émacié, les joues creusées, les arcades saillantes, la peau presque brune, striée et crasseuse, le dos bossu, le cou inexistant perdu dans ses épaules turgescentes. Évitant comme une tare de se pencher au dessus d’une surface brillante, liquide, réfléchissante, tant sa propre image l’emplissait de terreur. Pourtant, qu'elle était belle. Non, pas sublime comme les sorcières qui dominaient nos contrées. Elle était sauvage. Insaisissable. Je l'ai désiré, c'est vrai. Et je l'ai toujours désiré. Toujours aux aguets, comme une biche que l'on chasse encore et encore... Tout son corps était prêt au moindre mouvement, tendue, puissante. Sauvage. Mais il ne lui laissait pas d'échappatoires. Son esprit n’était pas à même de supporter la loque qu’elle représentait à ses yeux. Neurasthénique. C’était tout ce qui suffirait à un homme rance et assoiffé d’existence. Il avait tué sa première femme, et avait encore des désirs à assouvir. Je voudrais te jurer que j’ignorais ton existence lorsque j’ai fui. Ce serait te mentir, t’effronter plus encore. Tu n’existais pas, mais le ventre de ta maman s’arrondissait déjà. Et puis je savais ce qui allait se passer. Tu es née, et puis les coups ont plu, sans discontinuer, plus vicieux, plus forts à chaque jour que tu prenais. Tu te terrais dans un coin, la peau lactescente tâchée de carmin, les larmes peu à peu bloquées par la rancœur et l’honneur. Tu tentais de fuir, il te rattrapait toujours, même imbibé d’alcool jusqu’au os. Il avait un regard dément, injecté de folie, et un sourire boueux. Et puis, n’est-ce, pas, un jour, il a tué ta mère. Il a été subtile, peut-être. Tu l’as vu fourrager dans ses entrailles, déchiqueter toutes les chairs envisageables, la défigurer. Tu étais attachée à l’aide de cordes épaisses. Je ne le sais pas, mais le devine. Je suis persuadé que cette partie de ta vie n’a été qu’un copier-coller de la mienne. As-tu fui ? Je le voudrais. Peut-être es-tu à ton tour morte sous les coups. Tu ne peux pas… »
Peter, Demi-Frère d’Anael « Quatre ans, et je me suis écorchée les pieds sur des sentiers éboulés pour quitter la masure qui nous tenait lieu de maison. Mes entrailles étaient entremêlées et nauséeuses, j’étais aveuglée par du sang, et puis aussi des larmes qui avaient passé la barrière. J’avais quatre ans et je rêvais d’un havre, d’un antre, d’un bonheur, même factice, d’un monde aussi. Alors j’ai couru, et puis je me suis affalée, évidée par la douleur et la crainte, la respiration hachée, face contre terre, les narines encombrées. »Faye
« Étrange mosaïque que cette douceur enfantine et cette aigreur sénile. Tu étais dépouillée, tu avais trébuché les aléas de la vie, t’étais écharpée sur les chemins caillouteux de l’existence, but l’eau sordide et infamante de ruisseaux presque asséchés ou de flaques dont tu ignorais la composition, happé la vie acariâtre telle qu’on pouvait la trouver à l’état naturel. Je t’ai trouvé, galeuse, nauséabonde, vêtues de loques poisseuses, la gorge racornie, les os perçant sa peau, les cotes saillantes, tâchée jusqu’à l’âme, alors que tu étais tombée à la renverse dans une ravine, moribonde. Mais dans tes prunelles, abîmes et reflets d’amertume, je trouvai quelque chose pour me plaire. Je n’avais pas tort. »Monsieur G., Responsable d’une exploitation d’enfants et autres contrebandes
« Tu travaillais rapidement et en silence. Toujours un travail soigné, sans bavures aucune, sans hésitation. Tu pillais sans foi, étrangère à la civilité, d’abord petit, puis rapidement plus important. Tu me plaisais. Tu en es rapidement arrivée à de plus hautes place. Tu tuais proprement. Par proprement, j’entends que tu disparaissais sans que jamais l’on eut put croire que tu étais auteur des forfaits, et souvent en laissant un cadavre que l’on ne pourrait identifier avant longtemps. Il te restait beaucoup de lacunes que je m’appliquais à combler. Je pensais que tu pourrais devenir une reine, dans ce domaine. Et puis, j’avais aussi envie de toi. Je patientai jusqu’à ce que tu me répondes, alors que tu étais âgée de treize ans. J’en avais vingt-et-un, mais cela ne te dérangeait pas. Je comblai alors d’autres lacunes. Et puis l’on tuait ensemble. Jusqu’à ce que tu disparaisses. »Saïga, Second de Mr G.
« On m’a fait miroiter une autre sublimité tandis que ma haine grandit. Saïga. Je ne sais pas si je reviendrais. Mais je te remercie. »Faye
« Tu es une orbe audacieuse, un cristal précieux. Je ne saurais te perdre. Tu disparais par trop souvent, tu es feuilles, tu es vent, tu es néant. Tu te fais gracile et délicate jusqu’à faire d’un corps une charpie. Je suis fier de t’avoir saisi à l’instant opportun, tu es ma présomption. J’ai encore quelques milliers de choses à t’inculquer. Et quand tu les auras apprises, tu seras déifiée. Tu voles, et tes cicatrices brillent à chaque instant. A chaque gestes, je craint que tes os ne déchirent ta peau. Mais ta volonté est forte, et ta haine puissante et contrôlée. Je te souhaite de réussir. Faye... »Maître Mochizuki, professeur d'Arts Martiaux
(Ouais, difficile de faire quelque chose de convenable quand la radio d'à coté chante : Comme un ouragan, la tempête en moi,... nanana... Bref. Je voulais m'inscrire en Juillet, mais j'ai assez peur. Ce forum me semble tellement bien, et pourtant si peu actif... Fa falloir se bouger, hein ? XD) | |
| | | Candice Deveaux { Prêtresse }
Messages : 207 Date d'inscription : 19/04/2009 Age : 32
Carte D'identité ::> Race: Sorcière ::> Tag Line: « Candice Deveaux, Sorcière née Humaine... » ::> Relations:
| Sujet: Re: Faye Stevens [ Validée ] Mer 10 Juin - 10:18 | |
| Fiche magnifique o.o Tu es validée ! Bienvenue sur Witch Et oui le forum est un peu mort, on a fait tout ce qu'on pouvait pour le maintenir actif mais il semble que cet engouement n'ait pas été vécut par tous les membres... On peut pas faire le boulot à leur place xD | |
| | | Waylon Katinka { Sorcier }
Messages : 4 Date d'inscription : 06/06/2009
| Sujet: Re: Faye Stevens [ Validée ] Mer 10 Juin - 11:57 | |
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| Sujet: Re: Faye Stevens [ Validée ] | |
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| | | | Faye Stevens [ Validée ] | |
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